Les charges en libéral : choisissez celles qui servent vos intérêts !
Toutes les charges ne se valent pas, certaines sont des pertes sèches, d'autres de véritables investissements...
Les charges en libéral, c’est un gros sujet et ça peut effrayer. Sauf qu’en pratique, les charges c’est comme les dettes, il y a les bonnes et les mauvaises.
On ne peut clairement pas toutes les mettre dans le même panier, tant leur finalité diffère. Faisons un point sur cette thématique afin d’y voir plus clair.
Les charges qui coûtent :
On peut y mettre tout ce qui est nécessaire au bon déroulement de notre activité médicale, notamment le matériel et les consommables.
Ces charges là sont des pertes sèches. Passage obligé.
L’objectif étant de trouver le compromis entre prix et qualité.
Pour chacune d’entre elles, il peut être utile de faire un audit tous les 6 mois à 1 an, afin de s’assurer que le rapport coût/pertinence est toujours favorable.
On peut les limiter mais sans trop tirer les prix vers le bas car on risque ensuite de dégrader la qualité de vie au cabinet.
Les charges qui protègent :
Nous sommes notre actif le plus précieux.
S’il arrive quelque chose à cet actif, le reste peut prendre l’eau très vite.
Cela paraît évident mais il me semble important de le préciser car souvent il est tentant de vouloir “dépenser le moins possible” en prévoyance.
Or, si une (grosse) tuile arrive, il vaut mieux pouvoir compter sur un contrat de qualité plutôt que de devoir gérer des contingences financières en plus du reste.
Cela passe par une étude approfondie de la situation de chacun(e), de ses propres activités, du montant de ses charges fixes (pro et perso) à faire assurer…
→ Ne pas lésiner sur la protection de nous-mêmes (prévoyance de qualité, assurance perte d’exploitation, assurance de prêts etc) afin de dormir tranquille.
Les charges obligatoires mais modulables :
On parle des cotisations, autrement dit les douloureuses, le combo Urssaf & Carmf.
Pourquoi modulables ?
Parce qu’il existe des optimisations légales pour celles et ceux qui exercent en SELARL ou SELAS entre rémunération BNC, dividendes et épargne salariale afin de se garantir une juste cotisation. En d’autres termes, piloter sa rémunération de façon à ne pas y laisser trop de plumes.
On a eu l’occasion de voir quel était le rendement effectif des cotisations CARMF sur une vie libérale…inutile de revenir là-dessus car ça va nous énerver !
C’est en partie pour cela, qu’en BNC à l’IR avec gros CA et différentiel important entre besoins mensuels et BNC, il convient de se poser sérieusement la question du passage en SEL.
Charges qui réduisent la charge mentale (quand ça se passe bien !) :
Il s’agit de recruter des secrétaires et assistants médicaux permettant de récupérer du temps médical et de gagner en optimisation, via la délégation de tâches chronophages sans véritable valeur ajoutée, nous permettant de nous focaliser sur ce qui nous importe vraiment.
On adore nos équipes mais d'un point de vue comptable ça reste une charge !
Les charges pro qui enrichissent en perso :
Ex : le loyer du cabinet médical.
Schématiquement deux grandes situations possibles :
→ Le loyer est une charge qui coûte : vous êtes locataire, le loyer est versé tous les mois, c’est un effort de trésorerie.
→ Le loyer est une charge qui vous enrichit : vous êtes à la fois locataire et propriétaire. Vous louez le cabinet acheté par votre SCI (ou autre montage juridique).
Le loyer que vous versez tous les mois est un effort de trésorerie mais il désendette la SCI dans laquelle vous êtes propriétaire.
Votre activité professionnelle, via le loyer, augmente votre patrimoine personnel.
Si vous êtes associés d’une SEL de groupe sans être dans la SCI de ce même groupe alors une partie de votre activité (vos revenus) sert, via le loyer, à enrichir vos associés (et pas vous). On aura l’occasion de revenir sur les sujets de parts de SCI dans les associations de médecins.
🔥 Ne passez à côté de la 7e session de la Journée des Investisseurs Wealthier Life !
C’est la Journée de formation déjà suivie par plus de 100 médecins qui investissent dans leurs connaissances !
Afin de savoir mieux gérer ses revenus libéraux (BNC/SEL, dividendes, holding, épargne salariale…), savoir bien investir son épargne (investissement locatif immobilier, acheter son cabinet médical, investir en bourse…), investir sans faire d’erreur et éviter les pièges des assureurs…
→ Des experts sont là pour vous aider à y voir plus clair : rejoignez le groupe !
Les charges qui rapportent sur le long terme :
Ces charges séparent clairement les libéraux qui développent leur activité en étant serein de ceux qui subissent. La qualité des conseillers qui gravitent autour du médecin peuvent propulser un cabinet ou au contraire aggraver la situation et précipiter le burn-out.
Il est primordial de s’entourer des personnes compétentes qui font gagner du temps (et de l’argent) : expert-comptable, avocat fiscaliste, gérant d’actifs qui maîtrisent leur sujet (oui ça existe 😅).
Evidemment cela a un coût mais c’est précisément pour ce type de dépense/charge qu’il s’agit de se dire non pas “combien ça va me coûter” mais “combien ça va me rapporter” (en économie de temps, en gain en capital, en erreurs évitées…)
Sur le long terme, avec une bonne équipe les gains surpassent nettement les coûts.
👉 Chacun fait comme il le sent mais globalement toutes les charges ne se valent pas.
Pour éviter le burn-out et mieux vivre de notre activité médicale, on doit faire en sorte de focaliser sur celles qui servent nos intérêts.
Bons investissements !
👇 Mieux gérer ses finances en tant que médecin 👇
🏛️ Développer son patrimoine avec des gérants spécialistes : Wealthier Life Capital
🎖️ S’entourer d’experts et mieux gérer son activité libérale : Docteur Fiscal
📽️ Profiter d’un accompagnement stratégique personnalisé : Session visio privée
🥂 S’inscrire à la prochaine Journée de formation à Paris : Samedi 27 septembre 2025
Wealthier Life Capital : cabinet de gestion de patrimoine et d’investissement financier pour médecins ambitieux (dès 150k€ de capital).
NB : Newsletter à visée informative et pédagogique, sans conseil en investissement.
Investir comporte des risques, notamment de perte en capital.
Les performances historiques ne sont pas un indicateur des performances futures.